COMITE INTERNATIONAL POUR LA DEFENSE DE SLOBODAN MILOSEVIC 

 

Depuis le 25 mars 2001, l’action des véritables militants progressistes européens est concentrée sur une solidarité européenne active avec les camarades du Parti Socialiste de Serbie, le SPS, et de la Gauche Unie Yougoslave, la JUL, dans la campagne pour la libération de Slobodan MILOSEVIC.

Depuis l’emprisonnement du Président MILOSEVIC, les accusations proférées contre lui et les membres des anciens gouvernements tombent une à une. Malgré l’empressement du gouvernorat occidental des traîtres de Belgrade, il n’y a rien. Au contraire, les enquêtes diligentées aboutissent au fait de disculper totalement Slobodan MILOSEVIC et ses ministres.

C’est bien gênant pour l’impérialisme américano-occidental et ses vassaux européens. Vous me direz alors que la libération de Slobodan MILOSEVIC est donc proche ?! Mais n’en croyez rien !

Slobodan MILOSEVIC est aujourd’hui un symbole. C’est le symbole de la résistance européenne aux prétentions du Nouvel Ordre Mondial. C’est l’Homme qui dit NON pour la dignité du peuple serbe et la liberté européenne. C’est l’Homme à abattre pour l’Occident.

Article après article, les media occidentaux, nous préparent à la mort de « Slobo », à son assassinat devrions-nous dire. Après une petite crise cardiaque fatale, pourquoi ne pas le suicider ?

La mobilisation ne doit pas s’arrêter. Amplifions-là !

 

LIBEREZ SLOBO !

Dans une récente interview à "la Stampa" de Milan (Mars 2001), Slobodan Milosevic s'en remettait pour sa sécurité au sens de l'honneur du nouveau pouvoir serbe et du président Kostunica.

L'honneur de Judas valait 30 deniers. 2000 ans plus tard, l'inflation aidant, l'honneur de Kostunica a été acheté pour 50 millions de dollars. C'est en effet le montant versé par Washington au gouvernement pro-OTAN de Belgrade en payement de l'arrestation du président Milosevic.

Pour cette arrestation mouvementée, Djindjic, la putain de Washington, qui sert de premier ministre à la Serbie en voie de colonisation, a lâché plus de 10.000 policiers dans les rues de Belgrade, de façon à empêcher toute manifestation massive des partisans de Milosevic. Et il a fallu trois tentatives aux mercenaires de l'OTAN pour que Milosevic, soucieux d'empêcher un bain de sang, accepte lui-même de se rendre aux autorités.

A noter que les soldats de l'armée yougoslave ont refusé de participer à cette ignoble mascarade de justice. Et qu'après que Kostunica leur ait ordonné de se retirer pour laisser les flics de Djindjic faire leur sale besogne, une partie des officiers et des soldats s'est placée aux ordres directs de la Garde de Milosevic. Le pouvoir pro-atlantiste sait désormais qu'il ne doit pas compter sur l'armée.

En Serbie, nos camarades du Parti Socialiste (SPS) et de la Gauche yougoslave (JUL) organisent la résistance. Et les manifestations pour la libération de Milosevic se succèdent : à Belgrade, à Nis, à Novi-Sad, à Goradze, des foules de plus nombreuses se dressent aux cris de "libérez Slobo".

Ces foules se dressent aussi contre les quislings du gouvernement de la DOS. Car la Yougoslavie est en crise profonde. Comme le rappellaient nos camarades du SPS  "la DOS ne tient aucune de ses promesses : elle libère les terroristes albanais et met les patriotes de Serbie en prison. Elle fait commerce des intérêts nationaux et publics. Elle vend la dignité de la Serbie pour une poignée de dollars. En plein Belgrade, les fonctionnaires de la DOS déroulent le tapis rouge pour Solana, Cook et d'autres criminels de guerre. Tandis qu'ils font parade de leur "appui international", les séparatistes du Monténégro, de la Vojvodine et de la Raska tentent également de détruire la Yougoslavie et la Serbie.  La misère et la pauvreté sont le lot quotidien." Il faut préciser que le prix des produits de première nécessité a été multiplié par 5 depuis le changement de régime à Belgrade et que la grogne populaire monte.

Djindjic, lui, s'apprête à plier la Serbie aux ukases du FMI et à détruire la base de l'économie socialiste maintenue par Milosevic et héritée de l'autogestion d'avant 1991. Ce qui signifie notamment la privatisation des entreprises, lisez leur bradage aux capitalistes américains, britanniques et allemands. On a déjà vu le résultat de cette politique ultra-libérale dans l'ex URSS.

Aujourd'hui comme hier, à Belgrade, le combat pour la liberté et la dignité des peuples de Yougoslavie s'incarne dans la figure exemplaire de Slobodan Milosevic.

Le devoir de tous les Européens conscients, de tous les militants anti-impérialistes, est aujourd'hui de participer à la campagne internationale qui est menée partout dans le monde pour la libération de Slobodan Milosevic : LIBEREZ MILOSEVIC !

 

Luc MICHEL

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